Description
Le GLYPTOSTROBUS pensilis est un conifère extrêmement rare et très apprécié par les collectionneurs. D’ailleurs, il est classé comme « en danger critique ». Le cyprès chinois des marais a presque totalement disparu de son habitat naturel. Cela s’explique par la surexploitation de son bois précieux. En effet, celui-ci dégage un parfum et résiste bien à la décomposition.
Ce conifère développe des cônes ovales. Il appartient aux rares conifères à perdre le feuillage en hiver.
Comme les TAXODIUM, le cyprès chinois des marais développe aussi des pneumatophores en vieillissant.
Enfin, à l’automne, son feuillage habituellement vert prend des tons cuivrés très lumineux.
Comment planter le GLYPTOSTROBUS pensilis ?
Plantez cet arbre dans un endroit humide, voire très humide. On ne l’appelle pas pour rien le cyprès chinois des marais.
Il aimera un endroit à mi-ombre ou en plein soleil avec un sol léger ou normal et un pH acide ou neutre.
Puis, une fois bien installé, il résistera aux températures jusqu’à -10° C.
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Histoire et Origine
Le GLYPTOSTROBUS pensilis est la seule espèce vivante du genre.
Son habitat naturel se trouve dans le sud-est tropical de la Chine et localement dans le nord du Vietnam ainsi qu’au centre du Laos.
Le G. pensilis pousse naturellement dans des endroits humides (marécages), au bord des rivières et des bassins. Son excellent système racinaire y contribue à la stabilisation des rives. Ses pneumatophores lui permettent de respirer même en périodes d’inondations.
De plus, le bois s’utilise pour la construction et la fabrication de meubles. Par ailleurs, on l’emploie dans la construction des ponts compte tenu de sa bonne résistance à l’humidité.
En 1812, les Américains tentent de le cultiver pour l’exploitation forestière. En 1830, c’est le tour des Européens.
Au début du 19ᵉ siècle, divers botanistes européens décrivent le genre comme THUJA pensilis (Aylmer Bourke Lambert), TAXODIUM japonicum var. heterophyllum (Adolphe Brongniart). Nous connaissons également les synonymes de GLYPTOSTROBUS aquaticus, GLYPTOSTROBUS sinensis ou encore GLYPTOSTROBUS lineatus.
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